Fanny Crettenand

Fanny Crettenand a décroché son Bachelor de la Haute école de CHANGINS en 2022. Sa formation lui permet de travailler comme collaboratrice agro scientifique à l’Office de la vigne et du vin en Valais, travail qui fait appel à toutes sortes de compétences.

Je ne suis pas du tout issue d’un milieu vigneron. Je me suis tournée naturellement vers CHANGINS quand les cours dispensés à l’université ne me plaisaient plus. Je voulais trouver une formation qui raisonnait plus en moi. Mon souhait s’est réalisé lorsque j’ai commencé CHANGINS ; la formation me permettait d’allier un apprentissage sur le terrain, en compagnie d’enseignants expérimentés, avec les aspects théoriques et scientifiques.

Une vocation, pouvoir étudier un métier. Je pense que ce n’est pas partout que l’on peut faire cela. Cela m’a permis de tisser des liens très forts avec ma promo. J’avais des relations très chouettes avec les profs également. Je dirais donc que CHANGINS facilite cette relation de proximité.

La salle de dégustation car c’est un lieu d’échange, sans jugement. Ou alors la salle d’étude où nous nous retrouvions tous.

La pédologie, dans le secteur sol et environnement car nous étions beaucoup sur le terrain, nous faisions des profils de sols, des sondages, etc. C’était souvent à l’extérieur, l’équipe est jeune et dynamique.

La première et la dernière. La première car elle est synonyme de découvertes. J’aimais beaucoup les sciences de base ainsi qu’interagir avec les autres facultés à l’HEPIA. La dernière parce que c’est celle où tout prend sens, on peut faire des liens entre ce qu’on a appris et tout s’imbrique.

Les soirées de Noël, elles sont à chaque fois chouettes ! Avec ma classe, nous avions cette tradition de se tirer au sort pour s’offrir un petit cadeau. Il y avait un apéritif avec les profs qui mettaient un peu de musique. L’ambiance était toujours bonne. Nous avions aussi l’occasion de déguster et de découvrir de belles bouteilles.

De la curiosité et de s’investir à fond dans chacune des branches car on a tendance ensuite à se spécialiser dans un domaine. Pendant ses études à CHANGINS, il faut savoir saisir l’opportunité d’explorer une vaste palette de sujets en étant le plus ouvert possible.

Actuellement, je travaille comme collaboratrice agro scientifique à l’Office de la vigne et du vin en Valais. Mes tâches sont multiples, je fais beaucoup de vulgarisation, j’ai également des heures d’enseignement auprès des apprenti.e.s, je travaille sur la revalorisation des données issues de l’étude des terroirs valaisans et collabore au développement de nombreux essais et projets qui touchent à la viticulture. En tout cas, je fais plus de « viti » que d’« œno ». Mais je sais aussi que j’ai la possibilité de faire le lien entre les deux, ce qui est indispensable dans un pays où le raisin que l’on produit est destiné à être vinifié !